Dans une logique d’engagement citoyen, le cabinet Plénitudes® souhaite contribuer au repérage, à la valorisation, à l’imagination et à la mise en œuvre d’initiatives et d’actions permettant de :

  • créer au sein des territoires les conditions de gestion de cette crise sanitaire durable et incertaine quant à ses évolutions ;
  • gérer les crises multiples et cumulatives : sociale, psychologique et économique dont les impacts les plus forts sont à venir ;
  • transformer les modes d’action pour promouvoir la capacité de mobilisation et d’innovation des personnes et la résilience des organisations.

Pour cela, nous proposons à nos clients et partenaires des secteurs du logement, de la protection sociale, de l’accompagnement social, de l’action d’urgence et des collectivités territoriales de constituer un réseau informel de dirigeants et managers stratégiques afin de :

  • créer un réseau de solidarité, un espace d’échanges et un lieu collaboratif, soucieux de prendre des initiatives, de promouvoir l’action, non de manière isolée mais par une approche décloisonnée et de fertilisation croisée  ;
  • partager l’éclairage de personnes-ressources dans les domaines de la santé, de la sociologie, de la psychologie, de l’économie ou bien encore de la géopolitique en période de crise sanitaire avec ses impacts sociétaux ;
  • imaginer et développer de nouvelles réponses ou adapter des réponses existantes en matière d’accueil et d’accompagnement des clients et bénéficiaires des différents acteurs de la démarche ;
  • dégager ou renforcer les actions à mettre en œuvre dès à présent et au fil de l’eau en fonction de l’évolution de la situation, ainsi qu’anticiper au mieux les actions pour le et les mois à venir ;
  • capitaliser et développer toutes les adaptations et les transformations rapides et positives au niveau du personnel (télétravail), au niveau du management (pilotage à distance) et de la transformation des organisations (agilité) ;
  • veiller et agir en proximité afin que ces transformations ne fassent pas émerger ou amplifient certaines difficultés  : isolement du personnel, manager désorienté, organisation accentuant ses rigidités.

 

Pour lancer ce réseau coopératif, la première personnalité ressource qui a accepté – à titre privé – d’apporter son éclairage ou plutôt ses éclairages au regard de ses multiples compétences a été M. Philippe Couillard, ancien Premier Ministre du Québec. Au travers de son parcours professionnel, nous avons pu bénéficier de multiples éclairages sur la crise sanitaire : une vision géopolitique (1er Ministre du Québec), une vision médicale (neurochirurgien), une vision des problématiques de santé et d’action sociale (Ministre de la santé et des services sociaux du Québec) et une vision d’enseignant-chercheur (différentes universités du Québec).

 

 

 

 

Au regard de sa présentation et des échanges qui en ont suivi avec les différents participants, plusieurs axes de travail ressortent :

  1. « On ne doit pas gâcher une crise ». Derrière cette expression qui pourrait paraître pour le moins décalée se cache une réalité beaucoup plus prosaïque : comment ne pas recommencer comme avant sans tenir compte des besoins de notre Société et des aspirations de la population (santé, alimentation, emploi, environnement, sécurité et ceci sans les opposer à l’activité économique) ?
  2. « Faire confiance aux territoires » et, particulièrement, aux échelons territoriaux. C’est à ce niveau que les initiatives et les actions les plus pertinentes seront déployées, à charge pour l’Etat de s’assurer d’une cohérence nationale.
  3. « Stimuler l’action » en positionnant les travaux de ce réseau, non comme un think-tank mais comme un DO-TANK. L’essentiel est dans l’action au plus près du terrain. C’est la condition de crédibilité de l’action publique.
  4. « Penser le pendant » : là aussi, il ne faudrait pas exclusivement être dans l’incantation ou l’anticipation sans regarder le quotidien. Les impacts majeurs des différentes crises ne sont pas encore arrivées et elles seront peut-être, pour ne pas dire surement, encore plus dures.
  5. « Ne pas oublier que la crise sociale est en sommeil ». Un des points de vigilance majeure reste que les mouvements sociétaux successifs que nous avons connus (gilets jaunes, les phénomènes des groupes dits ultras, grève des urgences, grève des transports, crise des EHPAD, crise de l’agriculture, …) sont, en quelque sorte, en sommeil. Mais qu’en sera-t-il dans les mois à venir ?

Autant d’axes de travail que nous allons poursuivre collectivement au sein de ce réseau dont la préoccupation majeure est double : penser et agir pendant et après la crise tout en étant force de proposition et de conviction sur les choix stratégiques engageant de notre avenir. Notre ambition est emprunte de modestie et d’humilité devant les enjeux de transformation sociétale à opérer pour ne pas reproduire les mêmes schémas de pensée.

Merci à tous les participants qui nous ont déjà témoigné de leur implication, de leur intérêt, de leur contribution et de leurs remerciements. Et bien sûr, encore merci à notre grand témoin franco-canadien.